éphéméride

L’eau pose problème aux Yprois À Comines, tout est relativement calme. À Ypres, toutes les canalisations d’eau ont été détruites par les bombardements. Les Yprois s’approvisionnent dans les fossés entourant la ville, ce qui entraîne de nombreuses maladies. Pour y remédier, les autorités installent des réservoirs de 200 et 520 litres d’eau traitée au chlorure […]

Les premiers radis Beau temps froid. Gros bombardements à Geluwe. À Ypres, des dizaines d’obus tuent deux soldats français et dix chevaux. Le « Maître » de Georg Lill est allé à Roubaix et en ramène les premiers radis magnifiques. Toute la journée, des autobus débarquent des soldats français à Poperinghe. À Châtellerault, la Manufacture d’Armes engage

Promenade en ville Beau temps avec des avions dans le ciel. À Comines, les civils, jeunes et vieux, se promènent en ville. Le gouvernement belge a trouvé un pensionnat en Suisse capable d’accueillir jusqu’à 300 enfants. Cette information est communiquée par le commandant belge Delporte à Ypres, où deux avions allemands survolent la ville et

Seconde ligne de tanchée Aujourd’hui, belle journée de printemps avec des avions dans le ciel. Des terrassiers cominois creusent une seconde ligne de tranchées derrière le front durant la nuit. À la mairie de Comines-France, on annonce que toutes les personnes souhaitant quitter la ville pourront le faire. Les Allemands assureront gratuitement leur transport jusqu’à

Saint Eloi toujours en ébullition Depuis les remparts d’Ypres, un journaliste néerlandais du Telegraaf observe de loin les combats acharnés de Saint-Éloi. La canonnade allemande et la riposte anglaise sont d’une intensité telle que le sol vibre sous les pieds du correspondant de guerre. Les soldats britanniques tiennent bon et se défendent avec courage, malgré

Contrastes le long des canaux vers l’Yzer. Des vaccinations sont organisées à Comines. Malgré les assauts violents de l’armée allemande, les positions alliées le long de l’Yser et des canaux vers Ypres et Furnes restent inchangées. Les inondations provoquées offrent une excellente protection aux troupes alliées. Tandis qu’à Drie Grachten-Knokkebrug les bombardements sont incessants, à

Mouvements de troupes françaises Le 9e Corps français du général Dubois, présent dans la région depuis octobre 1914, se retire en autocar, tandis que de nouvelles troupes françaises arrivent à pied en chantant dans les rues de Poperinghe. À Comines, les Allemands enterrent leurs morts durant la nuit, et ils sont nombreux. En ville, des

Encore 7 cheminées Pluie, peu de pertes ce jour, quelques blessés et un mort dans la journée. L’arrivée des cuisines roulantes attire les hommes hors de leurs tranchées, ils sortent comme des souris. Le service dure entre une demi-heure et trois quarts d’heure, suivi du transport de la nourriture vers les postes avancés. Chaque groupe

Tirs dans la nuit Beau temps. Tirs violents à 2 h du matin. Dans la soirée, les Allemands lancent une gigantesque attaque aux gaz sur les positions tenues par les coloniaux de la 45e D.I. française entre Steenstraete et Langemark. La panique est indescriptible et, en quelques heures, Steenstraete, Het Sas et Pilkem tombent aux

Des avions dans le ciel Journée calme sous un temps magnifique. Le ciel reste animé par la présence d’avions, mais le canon et la fusillade se sont complètement tus. L’ambiance en ville, toujours très animée, donne presque l’impression d’un retour à la normale. La culture reprend timidement : quelques fermiers ont commencé à ensemencer leurs