paul

Mercredi 20 janvier 1915

On évoque la fraternisation de Noël 1914 À Comines, un blessé allemand, parlant parfaitement français, évoque la fraternisation entre Français et Allemands lors de Noël 1914. Des échanges de chocolats et de cigarettes ont eu lieu. À la brasserie Dumortier, la production de bière, qui se faisait trois fois par semaine, ralentit brusquement. Si cette […]

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Mardi 19 janvier 1915

Accès réglementés pour les civils Le temps sombre empêche les aéroplanes de voler. Les eaux montent à nouveau et menacent les alentours. Les soldats du 17ᵉ repartent au front après trois jours de repos pour six jours dans les tranchées. Chaque jour, des régiments partent au combat en chantant, tandis que les rues de la

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Lundi 18 janvier 1915

Un évêque est nommé à Poperinghe La nuit, la fusillade reste intense, et le canon tonne par moments. Les eaux se retirent progressivement, ne recouvrant plus qu’une partie des prairies. Le mulet de la brasserie Dumortier est réquisitionné par les autorités. Le doyen de Poperinge, le père De Brouwer, devient évêque des zones non occupées

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Dimanche 17 janvier 1915

On n’y prête plus attention Des obus éclatent presque chaque jour sur Comines, mais la population n’y prête plus vraiment attention. Les messes se déroulent comme les autres dimanches à la chapelle. En raison du manque de places, une nouvelle organisation est mise en place : en plus des messes de 6 h 30, 7

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Samedi 16 janvier 1915

Situation à Ypres Les soldats du 17ᵉ reviennent du front et reprennent les exercices avec fusil et baïonnette dans la cour de la brasserie Dumortier, qui reste encombrée. Ils sont environ cent cinquante. Avant la guerre, Ypres comptait 19 000 habitants. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 4 000 après plusieurs allers et retours. Malgré

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Vendredi 15 janvier 1915

Pluies incessantes. La fusillade reste proche la nuit, et depuis trois mois, c’est la même histoire. La population s’interroge : que nous réserve l’avenir, nous qui vivons constamment dans la ligne de feu ? Il faut garder espoir. Jusqu’ici, la santé des habitants reste relativement bonne. Espérons qu’il en soit ainsi jusqu’au bout. À Comines,

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Jeudi 14 janvier 1915

Approvisionnements anglais Ces jours-ci, des incendies éclatent à divers endroits, principalement autour de Gheluwe. Le magasin Collie, marchand de lin aux Cinq-Chemins, est également incendié. Il s’agit d’un acte de malveillance. Presque tous les jours, un concert est joué dans la rue. L’intendance anglaise réalise des prouesses. Non seulement les militaires, mais aussi les civils

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Mercredi 13 janvier 1915

Organisation des évacuations Le pain est si mauvais que tout le monde tombe malade : vomissements, diarrhées. Malgré cela, les boulangers utilisent les meilleures farines pour fabriquer des biscuits destinés aux soldats, tandis que la population doit se contenter d’un pain fait avec les déchets. De nombreuses personnes tombent malades. Le typhus continue de faire

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Mardi 12 janvier 1915

Evacuations à Ypres et à Poperinghe À Comines, le pain est devenu immangeable, provoquant de nombreux maux d’estomac dans la population. Les malades du typhus, toujours actif, sont regroupés à l’hospice. Les brasseries cominoises manquent de malt, ce qui limite la production de bière. Les autorités encouragent la population à quitter les zones de combat

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Lundi 11 janvier 1915

Voyage à pied à Menin Depuis la grande inondation de 1894, les eaux n’ont jamais été aussi hautes à Comines et menacent d’envahir la ville. Le temps est malsain, et la saleté envahit tout. Le combat continue dans la même direction, avec des périodes d’intensité variable. Le curé Jean-Baptiste Delporte arrive à pied de Comines

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