Des russes en nombre à Comines.

Il fait un temps superbe.

Dès le matin, on entend un roulement de canon dans la direction d’Arras.

On enlève les légumes du jardin pour les mettre à l’abri, car chaque jour il en disparaît.

Le soir, le long du canal, un combat d’aéros éclate : ils se mitraillent en plein ciel, puis, une fois éloignés, les tirs de la terre reprennent contre eux. Trois ballons captifs se distinguent nettement au-dessus du canal, et d’autres encore du côté de Wervicq.

THE GERMAN ARMY ON THE WESTERN FRONT, 1914-1918 (Q 53003) Unidentified German officer fitting a cinematographic camera into an observation balloon, probably 1915. Copyright: © IWM. Original Source: http://www.iwm.org.uk/collections/item/object/205019087

Le ciel s’emplit d’avions, toujours plus nombreux.

À Comines, la viande commence à manquer.

La rumeur d’une grande offensive française et anglaise enfle de jour en jour.

Des Russes arrivent en nombre à Comines ; on les désigne aussitôt pour toutes sortes de corvées.

À Poperinghe, l’hôpital Saint-Élisabeth reçoit des malades et des blessés pour de courts séjours. Mais sous les bombardements incessants, les autorités anglaises songent à évacuer une partie des patients. Avec le soutien de la Reine des Belges, trois granges sont réaménagées à 1,5 km à l’ouest de la ville, bientôt rejointes par deux autres.

Sources :

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