éphéméride

Dimanche 14 novembre 1915

Nouveaux bombardements Nuit presque blanche : les Allemands ont de nouveau bombardé, et chacun s’attend à la riposte.Un obus est tombé dans le tir à l’arc de l’estaminet, à une quinzaine de mètres seulement de la brasserie Dumortier. L’explosion a creusé un cratère d’un mètre soixante de profondeur sur trois à quatre mètres de diamètre, […]

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Samedi 13 novembre 1915

Des civils tués Toujours le canon la nuit, et le bombardement par les Allemands : on entend le coup de départ, rapproché, suivi du long sifflement de l’obus qui décroît peu à peu avant l’éclatement au loin, vers Poperinghe ou Armentières. Vers 16h30, un formidable bombardement s’abat sur Comines. Deux obus éclatent presque simultanément sur

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Vendredi 12 novembre 1915

Dégâts importants. Le combat se poursuit avec la même intensité, et l’inquiétude d’un bombardement plus sévère reste présente. Quand donc ces angoisses prendront-elles fin ? Les dégâts causés par les obus tombés hier sont considérables.Une maison de la rue Neuve est en partie démolie. Quatre jeunes gens belges ont été arrêtés et emprisonnés, accusés d’espionnage.

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Jeudi 11 novembre 1915

Des bombardements Le combat se poursuit sans relâche sur l’ensemble du front.La nuit, l’artillerie allemande bombarde à intervalles réguliers, toutes les quelques minutes.Le temps est pourtant d’une grande clarté, ce qui explique le nombre d’aéroplanes dans le ciel : parfois quatre à la fois. On tire beaucoup sur eux, et pendant près d’une heure, le

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Mercredi 10 novembre 1915

Déclarer son vin. Le combat se poursuit, sans répit. Ce matin, les ouvriers de la brasserie Dumortier ont été renvoyés. Ils sont remplacés par trois Saxons, qui travailleront désormais avec les Bavarois. Les soldats utilisent la charrette et le mulet sans faire appel au personnel civil. Un avis est affiché : toute personne possédant du

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Mardi 9 novembre 1915

Lueurs la nuit. La nuit est encore marquée par de nombreuses lueurs sur l’horizon. Dans la journée, le canon continue de gronder. À cela s’ajoutent des essais de grenades, si violents qu’on pourrait les confondre avec des explosions d’obus. On raconte qu’à Houthem, ces derniers jours, un obus aurait frappé une maison, tuant une femme,

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Lundi 8 novembre 1915

Le gare est bombardée Le combat continue avec la même intensité. À la brasserie Dumortier, on annonce que les brassins seront désormais très fréquents. Dans l’après-midi, vers 16 h 30, six ou sept obus tombent près de la voie ferrée, du côté de la ferme Bonte. Ils ne causent que peu de dégâts, mais chaque

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Dimanche 7 novembre 1915

Recevoir des obus. Depuis hier, un combat acharné se poursuit sur tout le front. Le canon gronde sans cesse, et l’on distingue nettement mitrailleuses et fusillades. Le soir venu, on croit reconnaître le bombardement d’une ville par les Allemands, ce qui laisse craindre que des obus puissent atteindre Comines. Près de Messines, un raid de

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Samedi 6 novembre 1915

Viande à volonté aujourd’hui. Jean Dumortier apprend que sa brasserie ne sera finalement pas occupée. Un arrangement est trouvé entre Prussiens, Saxons et Bavarois : ces derniers continueront à brasser chez Dumont et chez Dumortier Henry pour l’ensemble des troupes. Les obus tombés hier ont tué un cheval et un taureau. Aujourd’hui, on trouve donc

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Vendredi 5 novembre 1915

Le Mai-Cornet est bombardé Funérailles d’Alphonse Coppin à 8 h 30.C’est, en vérité, un enterrement presque civil, comme tant d’autres en ces temps de guerre : pas de messe, et le cortège se rend sans prêtre jusqu’à la sacristie. Là seulement, un vicaire prend la tête du cortège et conduit le défunt jusqu’au cimetière.La chapelle

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