éphéméride

Jeudi 9 décembre 1915

Une seconde contribution. Le canon gronde toujours la nuit, sans surprise. On finit par s’y habituer et l’on respire un peu, puisqu’aucun obus ne tombe plus dans les environs. À la brasserie Dumortier, les soldats démontent leurs foudres, transportés vers la gare : tout indique un départ imminent. Il ne reste sur place qu’un cuisinier […]

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Mercredi 8 décembre 1915

Les prairies sont inondées. La nuit reste agitée. Depuis dimanche, il pleut sans arrêt et les prairies sont inondées ; il s’en faut de peu pour que les maisons le soient aussi. Dès 4 h 30, les ordonnances s’agitent dans les escaliers et les maisons ; le vacarme est incessant. Le canon tire encore très

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Mardi 7 décembre 1915

Des Russes travaillent dans notre région. Les bombardements allemands continuent chaque nuit, accompagnés d’une forte canonnade. Le matin, l’activité ralentit un peu, mais l’après-midi — surtout aujourd’hui — les combats reprennent avec intensité, et des obus tombent entre Ten-Brielen et Comines. Dans la matinée, Henry Dumortier est convoqué au bureau. L’officier-inspecteur lui demande s’il souhaite

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Lundi 6 décembre 1915

Conférence à Chantilly. La nuit est encore marquée par le canon et la fusillade, presque sans interruption. Comme aucun obus n’est tombé ces derniers jours, beaucoup de personnes demandent à être retirées de la liste de départ pour la Suisse ; environ 500 restent inscrites. Un avis annonce que samedi, il faudra présenter le mulet

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Dimanche 5 décembre 1915

C’est vraiment sinistre. Le temps est assez clair ce matin, mais le froid reste humide et pénétrant. Dans les maisons occupées par les officiers allemands, les ordonnances se lèvent un peu moins tôt, vers 5 h 30. Dès ce moment-là, leurs allées et venues empêchent toute la maison de dormir, surtout les enfants. La journée

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Samedi 4 décembre 1915

Une canonnade infernale. Il fait un temps épouvantable : pluie battante, vent violent, et les eaux envahissent les prés. Dans les maisons occupées par les officiers allemands, dès 4 heures, un vacarme incroyable éclate, comme si tout le monde déménageait. Ce ne sont pourtant que les ordonnances qui se lèvent pour allumer les feux et

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Vendredi 3 décembre 1915

Par la Suisse. Le temps est à la pluie. Ce matin ont lieu les départs des familles françaises ; il paraît que le spectacle est navrant, avec les chariots et les carioles alignés sur la place. Aujourd’hui s’ouvre la liste des personnes françaises souhaitant évacuer par la Suisse, avec 30 kilos de bagages. Les hommes

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Jeudi 2 décembre 1915

Joffre prend la tête. A propos de l’explosion d’hier soir, on apprend que c’est la cheminée de la fabrique Hassebroucq qui a été détruite ; on dit que d’autres cheminées sont condamnées, car elles servent de repères aux artilleurs alliés. Aujourd’hui, malgré un temps sombre, des aéronefs viennent inspecter les lieux. L’un d’eux se fait

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Mercredi 1 décembre 1915

Le canon allemand a son habitude. Il y a toujours de fortes canonnades sur tout le front. Deux personnes blessées dimanche par les obus sont décédées. Plusieurs familles — Paul Schoutteten, Catteau-Strat, Hassebroucq-Catteau — obtiennent la permission d’évacuer vers Roubaix avec quelques meubles. Vers 14 h, le canon se met à rouler d’une façon effrénée

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Mardi 30 novembre 1915

Bombardements en continu Le canon tonne puissamment durant la nuit ; fusillade et mitrailleuses se mêlent au vacarme. Au matin, le calme revient peu à peu. Le temps est clair mais balayé par un grand vent, et quelques aéros passent au-dessus de la ville. La journée se déroule sans qu’aucun obus ne tombe. Aujourd’hui arrive

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