éphéméride

Mardi 19 octobre 1915

« Ah, maintenant vous êtes bientôt tous là… » Jour d’automne frais. Le bataillon du soldat Georg Lill reçoit l’ordre de quitter Comines pour le 23 octobre. Au front, les Anglais, ayant identifié leurs nouveaux adversaires, lancent aux Saxons une phrase moqueuse : « Ah, maintenant vous êtes bientôt tous là ; nous aussi, nous arrivons bientôt […]

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Lundi 18 octobre 1915

Echauffourées entre Saxons et Bavarois Le nouveau commandant de place — un hussard — est venu, accompagné de plusieurs officiers, visiter la brasserie Dumortier. Il ne prendra officiellement la direction de la ville que lundi. Aujourd’hui, on distribue de la bière à qui veut s’en procurer, toujours au même tarif de 21 marks la tonne.

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Dimanche 17 octobre 1915

Le balais des troupes À part quelques fortes détonations, explosions et exercices de tir, la semaine est aussi calme qu’en temps de paix. Durant ce répit, un changement complet de troupes s’opère : les 17e et 18e régiments d’abord, suivis des 9e, 5e et 2e. En fin de semaine, il ne reste plus que l’artillerie,

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Samedi 16 octobre 1915

Les dernières heures de Georg Lill La nuit est calme. On parle du départ prochain de tous les Bavarois, qui seraient remplacés par les Saxons. La brasserie et la limonaderie Dumortier restent dans l’incertitude ; le service de nuit a été supprimé depuis dimanche. Dans la population civile, le mécontentement grandit à propos du ravitaillement.

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Vendredi 15 octobre 1915

Le second groupe du 17ème Bavarois Cette nuit, le même remue-ménage que l’an dernier : des troupes arrivent, s’installent, cherchent du logement, fifres en tête — ce sont les Saxons. À peine installés, l’alarme retentit : départ précipité, agitation toute la nuit. Les 17ᵉ et 18ᵉ Bavarois quittent presque entièrement la ville, sauf l’artillerie. L’après-midi

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Jeudi 14 octobre 1915

Le 17ème Bavarois quitte Toute la nuit, la fusillade se fait entendre du côté de Gheluvelt.Le canon allemand tonne sans répit, et chacun s’interroge, anxieux : les obus vont-ils encore tomber sur nous ?Ceux qui habitent vers Warneton affirment que le combat y fut d’une grande violence. Au matin, un brouillard épais enveloppe la ville

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Mercredi 13 octobre 1915

Bombardement de la gare de Comines La nuit est d’une obscurité totale. Dans ce noir profond, les éclairs du front paraissent d’autant plus terrifiants. Par instants seulement, le canon et la fusillade troublent le silence. Vers une heure du matin, le canon allemand se met à bombarder avec insistance ; le sifflement des obus passe

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Mardi 12 octobre 1915

2 h 30 de bombardement La canonnade s’est poursuivie toute la nuit vers La Bassée. Ce matin, vers six heures, au jardin, le brouillard épaissit encore les sons : on croirait entendre la même canonnade, mais un peu plus à droite des clochers français. Puis, soudain, tout retombe dans un silence étrange. À Comines France,

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Lundi 11 octobre 1915

Avion français touché Beaucoup de lueurs de tous genres illuminent la nuit ; les projecteurs balaient le ciel au-dessus de la ville — spectacle saisissant. Dans l’obscurité, on entend le passage de gros canons en direction de Wervicq. Dès dix heures du matin, la canonnade se fait entendre vers La Bassée. Peu après, l’attaque semble

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Dimanche 10 octobre 1915

Des puits verticaux en acier. Les lueurs reprennent dans la nuit, comme un sombre rappel que le front n’est jamais bien loin. La journée, en revanche, reste calme et lumineuse ; le beau temps persiste, et le ciel est sillonné de nombreux avions. Le général allemand Kranz, dépêché comme expert, remet ce jour un rapport

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