éphéméride

Vendredi 3 décembre 1915

Par la Suisse. Le temps est à la pluie. Ce matin ont lieu les départs des familles françaises ; il paraît que le spectacle est navrant, avec les chariots et les carioles alignés sur la place. Aujourd’hui s’ouvre la liste des personnes françaises souhaitant évacuer par la Suisse, avec 30 kilos de bagages. Les hommes […]

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Jeudi 2 décembre 1915

Joffre prend la tête. A propos de l’explosion d’hier soir, on apprend que c’est la cheminée de la fabrique Hassebroucq qui a été détruite ; on dit que d’autres cheminées sont condamnées, car elles servent de repaires aux artilleurs alliés. Aujourd’hui, malgré un temps sombre, des aéronefs viennent inspecter les lieux. L’un d’eux se fait

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Mercredi 1 décembre 1915

Le canon allemand a son habitude. Il y a toujours de fortes canonnades sur tout le front. Deux personnes blessées dimanche par les obus sont décédées. Plusieurs familles — Paul Schoutteten, Catteau-Strat, Hassebroucq-Catteau — obtiennent la permission d’évacuer vers Roubaix avec quelques meubles. Vers 14 h, le canon se met à rouler d’une façon effrénée

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Mardi 30 novembre 1915

Bombardements en continu Le canon tonne puissamment durant la nuit ; fusillade et mitrailleuses se mêlent au vacarme. Au matin, le calme revient peu à peu. Le temps est clair mais balayé par un grand vent, et quelques aéros passent au-dessus de la ville. La journée se déroule sans qu’aucun obus ne tombe. Aujourd’hui arrive

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Lundi 29 novembre 1915

La nouvelle Commandantur fonctionne. Toute la nuit, de lourds coups de canon secouent la ville ; dormir est impossible. Le temps ajoute encore à la misère : dégel, tempête, ciel uniforme et sombre du matin au soir. Peut-être cela dissuadera-t-il les obus de revenir aujourd’hui. La nouvelle Commandantur fonctionne désormais. Les jeunes gens doivent se

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Dimanche 28 novembre 1915

Il fait – 7° Le combat sur le front reste d’une violence extrême. Le froid est mordant : le thermomètre descend à –7°. La soirée d’hier s’est déroulée sans obus, et la matinée s’écoule dans un calme fragile. Mais vers quatorze heures, quelques obus sifflent, accompagnés d’aéronefs qui circulent au-dessus de la ville. À quinze

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Samedi 27 novembre 1915

C’est plus une vie. Aujourd’hui, une gelée s’installe, et le temps se dégage par moments. À Comines France, les habitants se terrent dans les caves. Des obus tombent au coin de la rue du Viel-Dieu et de la Procession, et trois civils sont blessés. Les dégâts sont immenses : chez Louis De Wulf, ils frôlent

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Vendredi 26 novembre 1915

Impossible de fermer l’œil. Il est impossible de fermer l’œil de la nuit tant le canon tonne ; les maisons tremblent au point que l’on craint pour les fenêtres.Vers le matin, le calme renaît. Jusqu’à présent, la Commandantur belge ne fonctionne que pour les militaires, mais à partir de lundi, elle prendra aussi en charge

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Jeudi 25 novembre 1915

Il gèle et neige. Il gèle et il neige. Les gens continuent de descendre dans les caves, où ils prennent leurs repas et passent une bonne partie de la journée. L’après-midi, quelques aéronefs apparaissent, mais aucun obus ne tombe. Le soir venu, le canon gronde avec force ; de violentes explosions retentissent du côté de

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Mercredi 24 novembre 1915

Trois civils tués. Quelques fortes détonations de grenades résonnent ; le combat continue, et vers 11 h, les obus sifflent, une dizaine filant vers la France. Le temps s’éclaircit et quelques aéronefs apparaissent. On apprend que trois civils ont été tués hier, plusieurs autres blessés, et qu’une cinquantaine de soldats ont perdu la vie en

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