paul

Lundi 8 février 1915

A Ypres l’hôpital se vide La fusillade continue de résonner en direction de Warneton et d’Armentières. Certains boulangers n’améliorent toujours pas la qualité de leur pain, préférant utiliser leur farine américaine pour confectionner des gâteaux destinés aux soldats. Le garde, qui avait interdit aux cabaretiers de vendre de l’alcool, s’est reconverti en marchand de liqueurs […]

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Dimanche 7 février 1915

23 mètres, ce n’est pas énorme . Comme les jours précédents, fusillades et tirs en direction de Warneton, qui a dû être évacuée hier par les civils ; les obus continuent de s’abattre sur la ville. Le mouvement semble se rapprocher de nous, mais nous espérons toujours ne pas être touchés. C’est aujourd’hui la fête

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Samedi 6 février 1915

Soirée genièvre puis visite au Casino On n’entend plus rien, ni canon, ni fusillade. L’église de Comines-France a subi peu de dégâts. À Comines, la population vit une existence « empruntée ». Chacun cache sa rancune sous un masque de politesse et d’amabilité feinte envers l’occupant. À Comines-Belgique, les magasins rouvrent en nombre croissant. On y trouve

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Vendredi 5 février 1915

Louis III, roi de Bavière à Comines Le temps est printanier. Partout, les drapeaux flottent et les musiques résonnent dès les premières heures du jour. Le roi Louis III de Bavière est à Comines-France. Toute la journée, des parades militaires se succèdent. Il rend visite au 6e régiment bavarois. Georg Cohn, parmi les ambulanciers, participe

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Jeudi 4 février 1915

Duel de grenades. Voici quatre mois que, pour la première fois, nous avons vu arriver des soldats ; que le temps semble long ! Pourtant, comme en bien d’autres choses, on finit par s’habituer à l’occupation, d’autant plus que l’on est désormais laissé relativement tranquille. Où est le temps des tranchées, des incursions nocturnes et

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Mercredi 3 février 1915

Le cinéma de Comines-France brûle Depuis quelques jours, le temps clair par intermittence permet aux aéroplanes de se montrer. Le canon tonne principalement depuis la ligne Pérenchies-Wytschaete. Le 17e régiment est de retour et reprend ses exercices dans la cour de la brasserie Dumortier. Vers 21 h, le tocsin retentit : un incendie s’est déclaré

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Mardi 2 février 1915

Ambulance enterrée Les combats semblent particulièrement violents, bien que concentrés davantage vers Armentières, où l’on entend des tirs nourris. Le pain s’améliore grâce à l’apport de farines allemandes acheminées depuis Courtrai. À l’ambulance enterrée, les travaux d’extension se poursuivent vers d’autres caves, offrant un peu plus d’espace et de répit aux blessés et au personnel

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Lundi 1 février 1915

600 militaires allemands La nuit a été marquée par une forte agitation : tirs de canon et de fusil, ainsi que d’importants mouvements de troupes. À Comines France, quelques obus ont sifflé du côté de la gare vers 11 heures du matin. Des colonnes de fantassins, précédées par de la musique militaire, défilent matin et

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Dimanche 31 janvier 1915

Tentative de percée Le canon continue de gronder avec force, et en plein jour, la fusillade est clairement audible. Les offices religieux se poursuivent à la chapelle : pour la première fois, une grand-messe chantée y est célébrée, suivie de la messe de 10 h 30 dite par le curé. Trois à quatre fois par

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Samedi 30 janvier 1915

Restriction de pain en vue à Comines. Les tirs de fusil et le grondement du canon reprennent avec intensité. Un important renfort militaire traverse la ville : 2 000 fantassins de la réserve en provenance de Wervik, précédés d’une fanfare et suivis de quelques mitrailleuses. Cette mobilisation laisse craindre l’imminence d’un combat majeur. À Comines,

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