La troupe allemande se lasse de la guerre

Il fait beau.
Georg Lill rentre à Comines.
Les rations diminuent encore. Dans les campagnes, on ramasse les poires partout : garde civil et soldats passent avec des charrettes à pain pour les emporter.
Au sein de la troupe, le ras-le-bol est général, malgré les discours qui exhortent à poursuivre vaillamment la guerre.

On affiche en ville que tout commerçant doit accepter aussi bien les bons communaux que les marks.
Pendant ce temps, l’armée française forme l’escadrille 67, tandis qu’à l’autre bout du monde, les Néo-Zélandais créent une compagnie de tunneliers, appelée bientôt à jouer un rôle décisif sous le front.