5 victimes à Comines

Les vivres deviennent rares. Souvent, il n’y a plus de viande. Heureusement, la Ville commence à vendre de la viande en conserve à prix abordable. Les récoltes sont en grande partie réquisitionnées par l’armée, qui interdit aux fermiers d’y toucher. Le foin dans les prés est fauché pour les besoins militaires. Le bourgmestre promet un bon de réquisition.

Les cinq dernières victimes du raid d’hier sont ramenées à Comines et enterrées avec les honneurs au cimetière militaire.

Georg Lill s’indigne : le commandant du secteur traite les morts de lâches, sous prétexte que la mission a échoué.

L’ambulancier William Boyd termine son service près de Neuve-Église et part vers le saillant d’Ypres. Il décrit la route entre Poperinghe et Ypres : tout passe par là — fantassins, canons, munitions, ravitaillement, ambulances, civières. Le transport se fait surtout de nuit. À l’approche d’Ypres, on progresse en petits groupes espacés de 50 mètres pour limiter les pertes en cas de tir ennemi. En passant par la Grand-Place, on devine à peine le sommet des Halles, noyé dans le brouillard. La porte de Menin est régulièrement visée : l’artillerie allemande sait que c’est un point de passage obligé.

THE BRITISH EXPEDITIONARY FORCE ON THE WESTERN FRONT, 1914-1915 (Q 50249) The Cloth Hall, Ypres. June 1915. Copyright: © IWM. Original Source: http://www.iwm.org.uk/collections/item/object/205284065
Sources :
Lieu :Ypres
  • Comines – Belgique
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