Le canon allemand a son habitude.

Il y a toujours de fortes canonnades sur tout le front. Deux personnes blessées dimanche par les obus sont décédées. Plusieurs familles — Paul Schoutteten, Catteau-Strat, Hassebroucq-Catteau — obtiennent la permission d’évacuer vers Roubaix avec quelques meubles.

Vers 14 h, le canon se met à rouler d’une façon effrénée du côté de Messines ; ce grondement ne cesse plus jusqu’au soir.

À la tombée de la nuit, comme presque tous les soirs, le canon allemand bombarde par intervalles. Les détonations sont énormes, venant de derrière chez Cousin, à Comines France, et se dirigeant vers Ploegsteert. On n’ose aller se coucher.

Du côté allié, les nouvelles circulent assez bien : la population de Dickebusch reçoit en fin de journée les journaux provenant de Bailleul, apportés par Jules Maes, réfugié de Wijtschate.

La journée se clôt sur l’annonce de la nomination du maréchal John French au grade de commandant en chef des forces intérieures britanniques.

Marshal Sir John French / Public domain – Wikimedia Commons
Sources :
Référence :
Auteur :

Retour en haut