6000 dans la journée.

Les canonnades de la nuit, accompagnées de vives lueurs, reprennent de plus belle ; à tout instant le ciel s’illumine.

Près d’Ypres, les soldats anglais affirment tirer six mille obus dans la journée. Ils renforcent aussi les contrôles d’identité en de nombreux endroits, tant dans la ville même que sur les chemins qui y mènent. Ce sont des Policemen qui se chargent de ces opérations.

On annonce l’interdiction prochaine du change d’argent, car les abus se multiplient. Les marks deviennent introuvables et la vie renchérit du fait que partout, seul le mark compte pour s’approvisionner. Les bons de ville, eux, ne sont acceptés qu’avec une dépréciation atteignant jusqu’à douze pour cent. Quant à l’or, soldats comme particuliers en offrent déjà jusqu’à vingt-cinq pour cent de prime.

Au même moment, débute la troisième bataille de l’Artois, qui met fin à la trêve des armes observée depuis les offensives du printemps.

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