Travailler pour les Allemands

Le calme revient. Pourtant, selon les soldats, un grand coup se prépare du côté d’Ypres.

THE GERMAN ARMY ON THE WESTERN FRONT, 1914-1918 (Q 53879) German troops in an observation post in a house on the Western Front, July 1915. Copyright: © IWM. Original Source: http://www.iwm.org.uk/collections/item/object/205081405

À Roubaix, Halluin, Quesnoy et Bousbecque, les habitants refusent de fournir de la main-d’œuvre aux Allemands. En représailles, les autorités ferment les villes, prennent des otages et interdisent toute sortie après 16 heures. À Comines, la rumeur circule : 500 ouvriers seraient réquisitionnés pour fabriquer des claies de tranchées, payés 2 francs par jour.

À l’abattoir de Comines France, on débite la viande de six chevaux tués par obus près d’Houthem. Tous les sacs doivent être déclarés, probablement pour les utiliser dans les tranchées, remplis de terre.

Attaque alliée sur la Somme.

L’aviateur allemand Kurt Wintgens teste un nouveau Fokker équipé d’un système de tir synchronisé à travers l’hélice. Il affronte un Morane-Saulnier français à l’est de Lunéville. Le tir français, au fusil, ne suffit pas : l’appareil atterrit en catastrophe, côté français. La victoire n’est pas homologuée.

Sur l’Isonzo, les Italiens poursuivent leurs assauts contre les lignes austro-hongroises, sans percée décisive.

Sources :

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