Combats dans les airs….

Le temps est radieux et, dès le matin, le ciel s’anime. Les avions se croisent au-dessus de la région et les Alliés tirent sans relâche sur les appareils allemands. Dans les rues, les comportements changent. On le répète souvent : les mœurs se relâchent. Une chanson circule déjà sur ce sujet, preuve que la guerre engendre des attitudes singulières, une manière de vivre « à part », comme détachée du quotidien d’autrefois.

Pendant ce temps, ailleurs, les échos du monde rappellent l’ampleur du drame. La marine française a sauvé près de 4.000 Arméniens réfugiés sur le Musa Dagh, fuyant les persécutions de l’Empire ottoman. Ils ont été embarqués et conduits jusqu’à Port-Saïd, en Égypte, où ils trouvent un abri loin des massacres.

En France non occupée, la vie culturelle se poursuit malgré tout. Le cirque Medrano continue ses tournées et attire toujours son public. Sur les affiches, on prend soin de préciser que les artistes sont uniquement de nationalité belge, française, anglaise, russe et italienne — un détail qui, en ces temps troublés, prend une dimension presque politique.

Cirque Médrano à Paris en 1898 avant l’itinérance – Wikimedia Commons
Sources :
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