éphéméride

Samedi 21 août 1915

Cinquième jour de bombardement à Comines La pluie tombe sans répit, le froid s’installe dans les rues de Comines. Les nuits restent jusqu’ici épargnées par les obus, mais le jour, la menace demeure. Les maisons ouvrières portent encore les cicatrices des derniers tirs. Ce matin, la corderie Delvoye est frappée, et des projectiles tombent près […]

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Vendredi 20 août 1915

Les cloches sonnent. Toujours sous les bombes. La nuit est calme.À 11 h 30, les cloches sonnent pendant un quart d’heure pour annoncer une nouvelle victoire allemande en Russie. Elles retentissent encore une heure entière après 16 h. Mais la guerre n’est jamais loin. Vers 11 h, deux obus tombent sur Comines-France. Vers 15 h,

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Jeudi 19 août 1915

Présence d’avions La nuit est calme. L’état-major allemand quitte Comines pour s’installer à Roncq, suivi par l’intendance, le ravitaillement et la poste. Pour une fois, aucun obus ne tombe sur Comines (Belgique). En revanche, Comines (France) subit les bombardements : les maisons ouvrières, la maison Schoutteten, la Gaie Perche et les abords du pont Bonaparte

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Mercredi 18 août 1915

Comines à nouveau bombardé La nuit est calme, mais le sommeil reste agité. Seuls les enfants dorment profondément, insouciants, comme protégés de tout. La Providence semble encore veiller sur la ville, même si l’idée d’une évacuation, impensable à accepter, plane dans les esprits. Dans l’après-midi, le caporal chargé des ouvriers militaires et civils de la

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Mardi 17 août 1915

Le premier vrai bombardement sur Comines Après une nuit relativement calme, Comines se réveille au fracas des canons. Entre dix heures et dix heures trente, quatre obus s’abattent sur la ville. Le premier traverse la corniche du Point du Jour avant de frôler l’angle du Belle-Vue pour s’enfoncer dans la terre. Le deuxième atteint de

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Lundi 16 août 1915

Révisions des avions À Ten Brielen, la Kommandantur a pris ses quartiers au cabaret À la Couronne, tenu par la veuve Soetaert. Le casino réservé aux officiers est géré par les sœurs Ghesquière, et la musique y résonne souvent. Les militaires ont même érigé un kiosque près de la boulangerie Derripon, où un concert est

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Dimanche 15 août 1915

Assomption En ce jour d’Assomption, le ciel est aussi sombre que l’humeur générale : une pluie persistante tombe sur la ville. Dans la nuit, vers trois heures, de lourds canons venus de Wervicq ont traversé les rues. Ce matin, les communions sont nombreuses. La chapelle ne désemplit pas, portée par un regain de ferveur religieuse.

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Samedi 14 août 1915

Les collines de Linselles Vers Ypres, le ciel paraît embrasé, pourtant le grondement du canon se fait plus discret. Une impression d’attente plane, comme si l’on retenait son souffle avant qu’un grand coup ne soit porté. Le cabaret Au Beau Coin, tenu par Verdoolaeghe, fut réquisitionné aux alentours de Pâques 1915 pour servir d’école aux

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Vendredi 13 août 1915

Décès d’Henri Samain De gros canons repassent ce matin. La nuit a été relativement calme, mais la veille au soir, le canon tonnait en direction de Lille. Henri Samain, blessé la veille en manipulant un obus, succombe à ses blessures à l’hôpital de Comines – France. Le journal néerlandais De Telegraaf rapporte le témoignage de

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Jeudi 12 août 1915

Une tête d’obus au marteau Les deux dernières nuits se sont déroulées dans un relatif calme. Un combat aérien éclate au-dessus de Comines entre un avion français et deux allemands. Ces jours-ci, les cieux sont souvent animés par de nombreux appareils et leurs affrontements. Henri Samain, jeune homme de 18 ans habitant au 10 de

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