éphéméride

Lundi 15 mars 1915

Les Anglais cèdent du terrain Toute la nuit, les tirs de fusils et le grondement du canon n’ont cessé de résonner. Mais à l’aube, le silence retombe, comme un répit éphémère. Dans la journée, le flot des blessés ne cesse de grossir : 300 soldats en provenance de Saint-Éloi arrivent au matin. Le pain, étonnamment, […]

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Dimanche 14 mars 1915

Vous entendrez une forte détonation Le combat fait toujours rage. Dans l’après-midi, posté au bout de la rue Neuve, on peut voir distinctement les obus s’abattre en direction d’Houthem, dont l’église se détache au milieu d’un bouquet d’arbres. Le soir, l’intensité des affrontements redouble. Le ciel s’illumine sous l’éclat des explosions, les obus tracent des

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Samedi 13 mars 1915

La lessive pour les soldats allemands Sur la ligne Warneton-Zandvoorde, le canon et la fusillade ont repris de plus belle. Une nouvelle alerte retentit dans la journée. On visite des chambres en vue de les attribuer à d’autres officiers, le colonel du 18e ne revenant pas, mais finalement, aucune décision n’est prise. Georg Lill s’installe

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Vendredi 12 mars 1915

Combats à Saint-Eloi Un nouveau combat semble inévitable. Warneton continue de souffrir sous les obus anglais, qui ont encore une fois partiellement détruit la ville ces derniers jours. Le soir, une alerte est donnée ; on entend le canon, probablement vers Warneton. À Saint-Eloi, des actions locales particulièrement violentes se déroulent. Ce site stratégique reste

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Jeudi 11 mars 1915

La ville semble presque vide. La canonnade reprend de plus belle. La ville semble presque vide, les troupes y sont peu nombreuses en ce moment. Jusqu’à quand faudra-t-il endurer ces privations ? Le prix du pain risque encore d’augmenter, et la ration quotidienne serait désormais limitée à 300 grammes par personne. Les pommes de terre

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Mercredi 10 mars 1915

L’évacuation d’Ypres se poursuit. Canonnade le jour, fusillade la nuit. À Comines, une nouvelle directive interdit désormais aux officiers allemands de partager leurs repas avec les civils. À Ypres, c’est au tour de l’orphelinat d’être évacué. Le clergé s’efforce de trouver une solution et établit un contact avec les autorités de Saint-Omer, qui promettent un

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Mardi 9 mars 1915

Baraquements en construction Rien de nouveau à signaler : la même ritournelle se répète inlassablement, avec la canonnade durant la journée et la fusillade qui résonne la nuit. À Comines, côté français, l’arrivée de nouvelles troupes allemandes est attendue. Après le départ des Bavarois, il semble que les renforts seront encore plus nombreux, comme en

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Lundi 8 mars 1915

A Comines les régiments se croisent Canonnade le jour, fusillade la nuit. Aujourd’hui marque la date limite fixée pour l’évacuation des derniers habitants de Warneton. Quelques-uns sont restés jusqu’au dernier moment. Les concerts se font plus rares ces derniers jours, mais la nuit dernière encore, un défilé a eu lieu, musique en tête. C’est également

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Dimanche 7 mars 1915

Le typhus fait des ravages Les messes se déroulent comme les autres dimanches. La journée est très calme. À Ypres et dans toute la région, le typhus continue de faire des ravages. Les défunts sont enterrés dans une solitude terrible, leurs familles ayant déjà fui la région. La famille Breyne, évacuée de Wervicq, demande l’hospitalisation

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Samedi 6 mars 1915

Bonnes nouvelles du front. La nuit fut plus calme que les précédentes, et la journée s’est déroulée sans grande agitation. À Comines, une rumeur circule : les Anglais auraient pris Messines, Wijtschaete et Saint-Éloi. À Lille, une colonne de 400 prisonniers français est conduite à travers les rues, sous le regard des habitants. Dans l’armée

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