paul

Vendredi 15 octobre 1915

Le second groupe du 17ème Bavarois Cette nuit, le même remue-ménage que l’an dernier : des troupes arrivent, s’installent, cherchent du logement, fifres en tête — ce sont les Saxons. À peine installés, l’alarme retentit : départ précipité, agitation toute la nuit. Les 17ᵉ et 18ᵉ Bavarois quittent presque entièrement la ville, sauf l’artillerie. L’après-midi […]

Vendredi 15 octobre 1915 Read More »

Jeudi 14 octobre 1915

Le 17ème Bavarois quitte Toute la nuit, la fusillade se fait entendre du côté de Gheluvelt.Le canon allemand tonne sans répit, et chacun s’interroge, anxieux : les obus vont-ils encore tomber sur nous ?Ceux qui habitent vers Warneton affirment que le combat y fut d’une grande violence. Au matin, un brouillard épais enveloppe la ville

Jeudi 14 octobre 1915 Read More »

Mercredi 13 octobre 1915

Bombardement de la gare de Comines La nuit est d’une obscurité totale. Dans ce noir profond, les éclairs du front paraissent d’autant plus terrifiants. Par instants seulement, le canon et la fusillade troublent le silence. Vers une heure du matin, le canon allemand se met à bombarder avec insistance ; le sifflement des obus passe

Mercredi 13 octobre 1915 Read More »

Mardi 12 octobre 1915

2 h 30 de bombardement La canonnade s’est poursuivie toute la nuit vers La Bassée. Ce matin, vers six heures, au jardin, le brouillard épaissit encore les sons : on croirait entendre la même canonnade, mais un peu plus à droite des clochers français. Puis, soudain, tout retombe dans un silence étrange. À Comines France,

Mardi 12 octobre 1915 Read More »

Lundi 11 octobre 1915

Avion français touché Beaucoup de lueurs de tous genres illuminent la nuit ; les projecteurs balaient le ciel au-dessus de la ville — spectacle saisissant. Dans l’obscurité, on entend le passage de gros canons en direction de Wervicq. Dès dix heures du matin, la canonnade se fait entendre vers La Bassée. Peu après, l’attaque semble

Lundi 11 octobre 1915 Read More »

Dimanche 10 octobre 1915

Des puits verticaux en acier. Les lueurs reprennent dans la nuit, comme un sombre rappel que le front n’est jamais bien loin. La journée, en revanche, reste calme et lumineuse ; le beau temps persiste, et le ciel est sillonné de nombreux avions. Le général allemand Kranz, dépêché comme expert, remet ce jour un rapport

Dimanche 10 octobre 1915 Read More »

Samedi 9 octobre 1915

Les Bulgares semblent se ranger aux côtés des Allemands. Nuit plus calme ; presque pas de lueurs cette fois, comme si le ciel lui-même s’accordait un moment de répit. Dans la matinée, un prisonnier anglais traverse la ville. On le revoit dans l’après-midi sur la Grand’Place, encadré par les sentinelles. Certains écrits parlent plutôt d’un

Samedi 9 octobre 1915 Read More »

Vendredi 8 octobre 1915

Offensive anglaise à La Bassée Beaucoup de lueurs encore dans la nuit ; les projecteurs balaient le ciel au-dessus de la ville, traçant dans l’obscurité des faisceaux de lumière presque irréels.Avec Charles Leclercq, Henry Dumoirtier s’arrange pour abattre quelques marronniers. Le caporal lui l’interdit à trois reprises et finit par le conduire à l’inspecteur. Celui-ci,

Vendredi 8 octobre 1915 Read More »

Jeudi 7 octobre 1915

L’offensive française se poursuit Un peu plus de fusillade durant la nuit. Vers dix heures et demie du matin, un obus passe en sifflant au-dessus de la ville, mais sans éclater. Les civils comme les soldats s’acharnent sur les marronniers, abattant les branches à coups de bâtons et de briques pour ramasser les fruits. Les

Jeudi 7 octobre 1915 Read More »

Mercredi 6 octobre 1915

Lourdes pertes des alliés Toujours, la nuit, les lueurs rouges et blanches déchirent l’horizon. Le canon gronde au loin, comme un souffle qui ne s’éteint jamais. Hier soir, à l’estaminet À la Brasserie, une violente dispute éclate entre soldats. Le ton monte, puis les coups pleuvent. Le sang a coulé en abondance avant que le

Mercredi 6 octobre 1915 Read More »

Retour en haut