Vers Wervicq, violent
combat d’artillerie.

La matinée est plus calme.

Impossible d’obtenir des hommes de métier. Les uns, comme le couvreur, sont retenus par la Commandantur ; les autres sont complètement débordés. Beaucoup s’improvisent couvreurs d’occasion. Heureusement, il ne pleut pas.

Les ordonnances vont et viennent, mais ces jours-ci ils restent davantage dans leur chambre. Le capitaine part aujourd’hui aux tranchées, mais cette fois le cuisinier demeure sur place.

Dans le jardin d’Henry Dumortier, on retrouve une tige de fer provenant de la grille du cimetière, projetée par l’explosion : elle mesure 0,85 mètre et pèse 5,250 kg.

Dans l’après-midi, des obus sifflent en direction de Wervicq ; le combat d’artillerie est violent.

Ruines Wervik – fonds SHCWR

À Comines-France, une lettre parvient d’un prisonnier détenu à Münster, en Allemagne. Elle donne des nouvelles de parents demeurés en France non occupée, probablement transmise par l’intermédiaire de la Croix-Rouge.

De l’autre côté du front, les Anglais organisent des visites sanitaires chez l’habitant, assurées par des médecins militaires.

Sources :

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