Viande à volonté aujourd’hui.

Jean Dumortier apprend que sa brasserie ne sera finalement pas occupée. Un arrangement est trouvé entre Prussiens, Saxons et Bavarois : ces derniers continueront à brasser chez Dumont et chez Dumortier Henry pour l’ensemble des troupes.

Les obus tombés hier ont tué un cheval et un taureau. Aujourd’hui, on trouve donc de la viande en abondance dans les boucheries ; il faut en profiter, car bien souvent, il n’y en a pas. Parfois, seule la viande de cheval demeure accessible.

NDLR : Cette image a été prise au Mai Cornet en 1917 mais illustre bien la date du jour également – Fonds SHCWR

Le canon tonne assez fortement du côté de Gheluvelt. On entend fusillades et mitrailleuses vers Deûlémont. Même en plein jour, les détonations résonnent, comme un rappel constant de la guerre qui nous cerne. Pourtant, à force, on s’y résigne presque.

À Comines-France, la circulation des habitants est limitée : on ne peut sortir qu’entre 5h30 et 19h.

Côté allié, les jeunes hommes en âge d’être mobilisés doivent se présenter devant le Conseil de Guerre à La Panne. Certains sont définitivement réformés ; d’autres obtiennent un sursis de trois mois ; d’autres encore sont envoyés en France pour y commencer leur instruction militaire.

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