Une blessure qui tourne mal.

Les lignes alliées s’organisent ainsi : les Français tiennent le front depuis la mer jusqu’à Nieuport-Saint-Joris, au niveau du pont de l’Union sur l’Yser. À leur droite, l’armée belge suit le cours de l’Yser, en longeant principalement le talus de la voie ferrée entre Nieuport et Dixmude. Plus en amont, les Belges s’installent derrière les zones inondées de l’Yser, jusqu’à Knokkebrug, un site autrefois fortifié par Vauban. Le front belge continue ensuite le long du canal de l’Yperlée, ou canal de Boezinghe, pour rejoindre les troupes britanniques à hauteur de Steenstraete.

Avec l’aimable autorisation de Jean Michel Martin – www.carto1418.fr

Les Anglais lancent une contre-attaque à Hooghe.

Voilà un an que la mobilisation retentit dans toute la France. En Belgique, tout se prépare plus tôt encore. Où en est-on aujourd’hui ? Nul ne le sait. Beaucoup redoutent que la guerre s’éternise, peut-être même jusqu’en 1916.

Est-ce l’effet du canon ? La pluie ne cesse de tomber. Après un mois de juillet exécrable, août ne commence pas mieux. Et la nuit dernière encore, le canon gronde sans relâche.

Victime civile :

TRUWANT Alida, née à Armentières le 23 janvier 1890. Décédée à l’hôpital d’Armentières, rue Sadi-Carnot 142, ce jour à 4 h, âgée de 25 ans Elle tenait un café au Bizet, “Le Petit Congo”, rue Duribreu. Elle était resté parce que le commerce marchait bien. Elle fut blessé au bras d’un éclat d’obus. Cela tourna mal et elle en est morte. On ne sait pas où elle est enterrée.

Sources :
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