Contre attaque alliée

Les brasseries de la région vont désormais être exploitées par les autorités allemandes. Le malt, déjà rare, devient presque introuvable…

L’offensive allemande d’hier a été suivie d’une vigoureuse contre-attaque menée conjointement par les Zouaves, les Indous et les Belges. Plusieurs tranchées ennemies sont tombées entre leurs mains. Les Indous, particulièrement audacieux, n’ont pas hésité à se lancer dans des corps-à-corps redoutables.

Un médecin anglais, ayant soigné près d’une centaine de blessés indous, rapporte un détail frappant : la plupart étaient atteints à la main droite, conséquence de leur tactique de combat. Ces soldats courageux sautaient dans les tranchées ennemies, attrapaient le fusil ou la baïonnette de l’adversaire de la main droite, et de la gauche, plantaient leur couteau recourbé dans la poitrine ennemie.

Depuis avril, le bataillon est engagé dans la deuxième bataille d’Ypres. Il participe aux combats acharnés de Saint-Julien, qui débutèrent le 24 avril et se poursuivirent jusqu’au 4 mai. Plus tard dans le mois, le bataillon prend part à la bataille de Festubert. En septembre, il est à nouveau mobilisé lors de la bataille de Loos.
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À Ypres, la rumeur se répand que la ville sera totalement évacuée de ses civils dès demain. La consternation et l’inquiétude gagnent la population.

Sources :

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