Le second groupe du 17ème Bavarois

Cette nuit, le même remue-ménage que l’an dernier : des troupes arrivent, s’installent, cherchent du logement, fifres en tête — ce sont les Saxons. À peine installés, l’alarme retentit : départ précipité, agitation toute la nuit. Les 17ᵉ et 18ᵉ Bavarois quittent presque entièrement la ville, sauf l’artillerie.
L’après-midi est plus calme.
Une ordonnance est affichée :
- Interdiction de sortir entre 21 h et 7 h (heure allemande) ;
- Défense de circuler sur les voies ferrées ;
- En cas de sabotage, la peine de mort est prévue. Si les coupables ne sont pas identifiés, les habitants des localités concernées seront déportés en Allemagne, laissant femmes, enfants et vieillards derrière eux.
Le second groupe du 17ᵉ régiment bavarois quitte à son tour Comines. Les nouveaux arrivants — officiers prussiens et saxons — cherchent à se loger chez les habitants.
Le 182ᵉ régiment arrive à Comines-Belgique et se regroupe sur la Grand-Place après un arrêt rue Neuve vers 17 h 35. La gare fonctionne à nouveau.

Un exercice, sans doute un lancer de grenades, provoque la mort de trois soldats et en blesse plusieurs autres.
À Comines-France, le commandant de la place aurait déjà été remplacé.
Plus au sud, entre Wijtschate et Vierstraat, les Allemands retiennent l’eau de ruissellement pour la relâcher d’un coup, inondant les tranchées anglaises.
Aujourd’hui débute la deuxième année de la lutte pour Ypres.