
Notre histoire
Suivez jour après jour les événements marquants de la Grande Guerre de 14-18 dans la région de Comines-Warneton, incluant les entités de Bas-Warneton, Comines, Houthem, Ploegsteert et Warneton.
Pourquoi
War1418Krieg.be ?
La région de Comines-Warneton, comprenant Bas-Warneton, Comines, Houthem, Ploegsteert et Warneton, est pratiquement coupée en deux dès le début du conflit de la Première Guerre mondiale. D’un côté, les forces allemandes ; de l’autre, les Alliés, incluant Anglais, Australiens, Néo-Zélandais, et bien d’autres. Entre les deux, la population locale tente de survivre au milieu des combats, essayant de protéger leurs vies et leurs habitations.
Le logo du site se compose du mot « War » en bleu d’un côté, et du mot « Krieg » en rouge de l’autre, avec « 1418 » entre les deux. Ce design symbolise parfaitement la situation : la guerre se trouvait au cœur des troupes, tout comme la région de Comines-Warneton se trouvait au centre du conflit. Un symbole puissant et évocateur.
Un devoir de mémoire pour se souvenir de …
Un bruit formidable

La journée est relativement calme.
Le presbytère, restauré tant bien que mal, est redevenu plus ou moins habitable dans l’après-midi.
La soirée est belle.
Il faut rappeler qu’au mois de septembre, les Allemands avaient violé le cimetière de la rue de Warneton en y creusant une grande cave destinée au stockage de munitions, transportées jusque-là à l’aide de véhicules de la Croix-Rouge. Une personne revenant de la messe affirma avoir assisté à la scène. À cette époque, des journaux allemands mentionnaient que les Alliés agissaient de la même manière ailleurs.
Par la suite, aucune nouvelle munition ne fut entreposée dans l’église, qui avait pourtant été, à un moment, entièrement remplie. Un ordonnance d’officier confia un jour au curé, sous le sceau du secret, qu’il y avait dans l’église une telle quantité de munitions qu’en cas d’explosion, il ne resterait rien des deux Comines. Nous vivons ainsi à proximité d’un véritable volcan.
Un aumônier catholique remarqua même que les officiers évitent désormais la cure en raison de ce voisinage dangereux.
À 20 h 35, une explosion terrible retentit au cimetière, d’une violence inouïe. Les vitres encore en place volent en éclats, les boiseries des fenêtres sont arrachées, des portes intérieures renversées, les murs crevassés. Il est impossible d’allumer la moindre lumière tant les courants d’air sont violents. La cure est démantelée.

Dans toute la ville, chacun croit qu’un obus est tombé sur sa propre maison. Les voisins, affolés, sortent de leurs caves en tenue de nuit. Des femmes sont prises de crises de nerfs. Après avoir aperçu une lueur sur l’ensemble de la ville, on comprend que deux explosions successives viennent de se produire : deux des trois magasins à grenades situés à l’entrée du cimetière ont explosé.
Le cimetière est en ruines. De nombreux soldats sont tués, une compagnie allemande passant par là au moment même de l’explosion. Aucun civil n’est atteint. Le nombre exact de victimes ne fut jamais communiqué.
La cure est inhabitable, l’autorisation est donnée de loger au couvent. En chemin, dans l’obscurité totale, on marche sur des débris de tuiles et de vitres arrachées aux maisons.
À Comines-France, beaucoup croient que l’église et le presbytère sont détruits. Une personne récite même un De profundis pour le curé. Les autorités allemandes attribuent l’explosion aux Alliés, mais la population est convaincue du contraire, évoquant la négligence des soldats qui travaillent à proximité des munitions, cigares allumés, sans précaution.
La nuit se passe à tenter de réparer l’essentiel, sous le choc, sans presque pouvoir fermer l’œil.
Le général Haig remplace French à la tête de la B.E.F. 1
Sources :
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À bientôt pour de petites nouvelles du front…
Amitiés,
Guy et Paul
