
Notre histoire
Suivez jour après jour les événements marquants de la Grande Guerre de 14-18 dans la région de Comines-Warneton, incluant les entités de Bas-Warneton, Comines, Houthem, Ploegsteert et Warneton.
Pourquoi
War1418Krieg.be ?
La région de Comines-Warneton, comprenant Bas-Warneton, Comines, Houthem, Ploegsteert et Warneton, est pratiquement coupée en deux dès le début du conflit de la Première Guerre mondiale. D’un côté, les forces allemandes ; de l’autre, les Alliés, incluant Anglais, Australiens, Néo-Zélandais, et bien d’autres. Entre les deux, la population locale tente de survivre au milieu des combats, essayant de protéger leurs vies et leurs habitations.
Le logo du site se compose du mot « War » en bleu d’un côté, et du mot « Krieg » en rouge de l’autre, avec « 1418 » entre les deux. Ce design symbolise parfaitement la situation : la guerre se trouvait au cœur des troupes, tout comme la région de Comines-Warneton se trouvait au centre du conflit. Un symbole puissant et évocateur.
Un devoir de mémoire pour se souvenir de …
Une seule bombe par avion

Depuis 22 h hier soir et jusque tard dans la nuit, un formidable duel d’artillerie se déroule vers Warneton-France. Les détonations paraissent si proches qu’il est impossible de dormir. À bout de forces après les événements de la nuit précédente, on finit par sombrer dans un sommeil court et agité.
Les enfants toussent beaucoup. Le docteur Vouters n’hésite pas à diagnostiquer la coqueluche.
Vers 12 h 30, la cabaretière de « À la Fontaine » annonce l’arrivée d’une quinzaine d’aéroplanes alliés. Peu après 13 h, on en compte jusqu’à dix-huit au-dessus de Comines — certaines notes évoquent dix-sept appareils. C’est la première fois que des bombes sont larguées sur la ville. Désormais, il ne faut plus seulement craindre le canon, mais aussi l’aviation. Chaque appareil ne transporte encore qu’une seule bombe.
Les dix-huit avions larguent leurs projectiles, dont trois n’explosent pas. Les bombes tombent toutes dans le quartier de la gare : l’une sur le magasin Huyghe, une autre sur la gare de marchandises, une sur la rangée du Télégraphe, une aux Cinq-Chemins, où un civil est tué et un autre grièvement blessé. À la gare, des soldats allemands et des travailleurs russes sont également tués. Les dégâts matériels sont considérables.
La ferme Pillegrems et la gare d’Houthem sont aussi prises pour cible par l’aviation britannique. À Comines-France, les bombardements font une vingtaine de victimes, dont une femme et trois Russes.

Les avions poursuivent leur route sans repasser par Comines.
Vers 14 h, les obus sifflent : le coup de départ est très rapproché, suivi d’un sifflement immédiat, mais les projectiles tombent plus loin. On apprend par la suite qu’ils ont frappé le quartier de la gare de Wervicq. Vers 16 h, de nouvelles détonations retentissent : ce sont les bombes non explosées que l’on fait sauter.
Le soir venu, la canonnade reprend. Il devient presque impossible d’oser se mettre au lit.
Une autre explosion, tout aussi gigantesque, se produit à Warneton : les Anglais font sauter une mine sur laquelle ils travaillent depuis des mois. L’énorme entonnoir ouvert par la dynamite subsistera longtemps après la guerre. On ne saura jamais combien de soldats allemands y furent ensevelis.
Sources :
Auteur :
Il semblerait que certains d’entre vous ne reçoivent pas le message de confirmation nécessaire pour valider leur inscription. Il est également possible que vous ne receviez pas les différents billets de l’éphéméride.
Nous vous encourageons à vérifier votre dossier « spams » ou « courrier indésirable » et à valider nos messages. Un bouton à cet effet est souvent visible lors de la lecture du message. Vous pouvez également ajouter l’expéditeur de nos messages à votre carnet d’adresses.
Une fois cette étape réalisée, vous devriez recevoir nos nouvelles quotidiennement sans problème.
Sachez également qu’il est toujours possible de consulter l’éphéméride en ligne sur www.war1418krieg.be.
À bientôt pour de petites nouvelles du front…
Amitiés,
Guy et Paul
