Pose de rails

On pose désormais des rails pour des trams dans certaines rues de Comines, notamment en face du presbytère — signe que l’armée allemande poursuit l’aménagement de ses lignes logistiques locales.

Le même jour, une nouvelle ordonnance interdit formellement de recevoir des officiers dans les maisons sans autorisation écrite de la commandantur.
Près de l’église, la construction de l’abri voisin de la sacristie continue. L’eau y a envahi la cave, la rendant impropre à servir de refuge pour les civils en cas de bombardement.
Sur la Grand-Place de Comines France, le changement d’occupants se reflète aussi dans l’ambiance : ce ne sont plus les musiciens bavarois qui animent les après-midis, mais désormais la fanfare du 178ᵉ régiment saxon, offrant au public ses airs militaires et ses flonflons entraînants.
Dans les rues, on remarque le passage de hussards, vêtus pour certains de grenat, pour d’autres de noir.
Pendant ce temps, à Paris, une terrible explosion survient à l’usine Billant, spécialisée dans la fabrication de grenades, rue Tolbiac : le bilan fait état d’au moins 38 morts.
