Réquisition des fruits

Les Allemands continuent de réquisitionner les fruits. La pluie s’installe dans la région et transforme les tranchées en rivières de boue. Dans les conversations, on reparle d’éventuelles négociations de paix, mais rien de concret ne vient apaiser les esprits.

Un nouvel ordre est publié : les civils doivent ouvrir leur maison au premier coup de sonnette, dès lors qu’un gendarme ou un militaire, porteur d’un billet de la Kommandantur, se présente à leur porte. Bientôt, ce sont aussi les cuivres qui seront réquisitionnés.

Soldats allemands – Fonds SHCWR

Pendant ce temps, 93 enfants des environs de Dickebusch prennent le chemin de l’exil scolaire. Ils partent à pied jusqu’à Reningelst, poursuivent en bus vers Poperinghe, puis montent dans le tram pour Adinkerke. De là, un train les emporte en France, vers Rouen. Les garçons sont accueillis à Saint-Aubin-Épinay, les filles à Saint-Paër. Un long voyage, loin de leurs familles, mais avec l’espoir d’un quotidien plus sûr.

Sources :

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