Les attaques allemandes aux gaz semblent cesser

Au bois de Ploegsteert, un premier sergent belge, interprète auprès du 3ᵉ corps anglais – 48ᵉ division, arrive. C’est l’auteur flamand Ernest Claes. Il loge dans une chambre au-dessus d’un cabaret. Il décrit le bois comme une forteresse pleine de sentiers couverts de planches, bordée de nombreux fortins et bunkers le long de l’allée principale. Depuis le village, il voit de nombreuses maisons détruites et l’église percée de grands trous. Son travail consiste surtout à se présenter chaque jour au major du régiment. Souvent, il doit aller à vélo chercher une bouteille de vin ou de whisky à Nieppe ou Armentières, où les commerces restent animés malgré la proximité du front.

Les Allemands, bien qu’ayant gagné un peu de terrain grâce aux gaz de combat, restent insatisfaits : les vents n’obéissent pas aux généraux teutons.
Les rats envahissent les lieux. Ils mangent les cadavres et les provisions abandonnées. Dans les tranchées, les soldats suspendent leur nourriture au bout d’une corde pour la protéger de ces nuisibles. C’est une vraie calamité.
Les Allemands annoncent avoir pris Zonnebeke.