Le balais des troupes

À part quelques fortes détonations, explosions et exercices de tir, la semaine est aussi calme qu’en temps de paix.

Durant ce répit, un changement complet de troupes s’opère : les 17e et 18e régiments d’abord, suivis des 9e, 5e et 2e. En fin de semaine, il ne reste plus que l’artillerie, quelques réservistes, le secrétaire de la Kommandantur et quelques bureaux, notamment celui de la brasserie Dumortier.

L’inspecteur de la brasserie garde le silence, mais les ouvriers et cabaretiers rapportent qu’il y a eu toute la semaine des ordres et contre-ordres de départ. On n’a brassé qu’une seule fois, mardi, en huit jours.

Les Bavarois qui tenaient Messines sont relevés par les 123e et 127e divisions d’infanterie.

photograph (Q 29018) British troops outside shelters alongside a duck board track known as the ‘Strand’ running through Ploegsteert Wood, Near Messines, 19th October, 1915. Copyright: © IWM. Original Source: http://www.iwm.org.uk/collections/item/object/205268967

Partout, c’est le temps des départs et des arrivées de troupes.

Sur le front des Balkans, les Serbes repoussent les Bulgares.

Français et Anglais débarquent à Salonique.

La France déclare officiellement la guerre à la Bulgarie.

Enfin, un pilote allemand, croyant bombarder l’usine à gaz de Saignelégier en France, largue une bombe sur La Chaux-de-Fonds, en Suisse, provoquant une vive protestation du gouvernement helvétique auprès de Berlin.

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