En France, incorporation de la classe 1917

La nuit dernière a été assez animée : fusillades et lueurs au loin.
Aujourd’hui encore, le canon gronde et des obus éclatent en direction de Warneton.

Sur le front allié, du côté de Dickebusch, les artilleurs belges viennent appuyer les Anglais. Leur précision est remarquée et appréciée. Contrairement aux soldats britanniques, les Belges obtiennent rarement des permissions, la proximité du front ne le permettant guère. Lorsqu’un congé est accordé, certains en profitent pour passer jusque sur le sol anglais avant de revenir à leur batterie.
Les troupes françaises occupent les abords de la route d’Arras à Lille.
À l’est de Reims, des tentatives d’attaques aux gaz sont repoussées par un barrage combiné de l’infanterie et de l’artillerie.
En France, la classe de 1917 devait être incorporée aujourd’hui ; elle bénéficie pourtant d’un sursis de quatre mois.
La prise de Gorizia semble désormais proche.
Sources :
Référence :
- Tome 12 – SHCWR
- Le Petit Journal
