Bombardements dévastateurs

La soirée d’hier fut marquée par une canonnade particulièrement violente : pas moins de 56 obus sont tombés sur Warneton. Dans la journée, les combats ont fait rage sur l’ensemble du front. Le soir venu, les échanges d’artillerie et les fusillades se sont intensifiés à l’ouest, au nord, et en partie à l’est.

Un véritable déluge d’obus s’abat sur les villes et villages situés entre Ypres et la côte. La population fuit dans la panique, laissant bétail et biens derrière elle. Les églises s’effondrent, les maisons brûlent, et les cimetières de fortune se multiplient autour des ruines. Le paysage est celui de la désolation. Pourtant, malgré tout, le front tient bon. Le général français Dubois l’a confirmé avec fermeté.

À Boezinge, l’église reçoit 43 obus en une seule heure. À Dunkerque, environ 400 projectiles s’abattent, tirés depuis des canons de très gros calibre.

Sur la Côte 60, de nouveaux essais de gaz toxiques sont effectués par l’ennemi, provoquant la mort de 227 soldats britanniques.

CHEMICAL WARFARE IN THE TWENTIETH CENTURY (Q 114867) The First World War: British casualties of the gas attack on Hill 60 (near Ypres), receiving treatment at No 8 Casualty Clearing Station, Bailleul. Copyright: © IWM. Original Source: http://www.iwm.org.uk/collections/item/object/205086979

Pendant ce temps, le paquebot britannique Lusitania quitte New York en direction de Liverpool, malgré les mises en garde allemandes annonçant les dangers liés à la traversée de la zone de guerre.

Sources :

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